Le Sondage 2016 sur la sensibilisation à l’autonomie financière de la retraite, mené par Retraite Québec auprès des travailleurs âgés de 35 à 49 ans, nous apprend que :
- 59 % des travailleurs veulent se retirer progressivement du marché du travail;
- 18 % des travailleurs préféreraient changer d’emploi plutôt que de prendre leur retraite;
- moins du quart des travailleurs (22 %) pensent se retirer définitivement du marché du travail.
Ces résultats sont cohérents avec plusieurs phénomènes sociaux tels que l’augmentation de l’espérance de vie et l’entrée plus tardive sur le marché du travail. Mais, est-ce que cela pourrait aussi être lié au fait que nous avons un peu peur de la retraite?
Disons-le, l’image que l’on se fait de la retraite est peu réaliste. Par exemple, passer un an sur un voilier au soleil ou faire le tour du monde. Quand on prend quelques minutes pour faire ses calculs, on se rend bien compte que ce sont des projets onéreux. Et, malheureusement, bien peu de gens peuvent les concrétiser.
Si faire ses calculs nous ramène brutalement à la réalité, cela a au moins l’avantage de nous faire réfléchir sur ce que nous pouvons réellement faire à la retraite. Et c’est cela qui parfois nous angoisse. Il faudra les meubler d’activités, ces journées sans travail! Et, très vite, on se rend compte que la vie coûte cher.
Quel est le remède contre le blues de la retraite? Il n’y en a qu’un seul : planifiez-la intelligemment en prévoyant des projets réalistes que vous pourrez vous permettre sur le plan financier. Ne prévoyez pas faire ce que vous ne faites pas actuellement; ce serait vous mentir à vous-même. Car, n’oubliez pas, la retraite, c’est la vie qui continue…