2 décembre 2016

Un traitement juste et équitable pour toutes les familles

Au cours des dernières semaines, nous avons entendu et lu plusieurs commentaires par rapport au nouveau supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels (SEHNSE). Je souhaite aujourd’hui apporter certaines précisions à ce sujet, de façon à répondre aux questions que plusieurs parents se posent.

Tout d’abord, rappelons que le gouvernement a créé cette mesure pour venir en aide à des familles aux prises avec des situations de vie exceptionnelles et hors du commun. Complexes et précis, les critères d’admissibilité exigent la démonstration de la limitation absolue de l’enfant à réaliser un nombre déterminé d’habitudes de vie. L’évaluation de l’admissibilité ne se fait pas sur la base d’un diagnostic, mais bien selon l’importance des limitations de l’enfant.

Autre fait à souligner, les critères d’admissibilité annoncés lors de la mise sur pied de la mesure en juin dernier sont demeurés les mêmes et sont appliqués à tous. À ce sujet, le Bulletin d’information du Ministère des Finances publié en septembre dernier venait préciser un critère très pointu touchant très peu d’enfants.

De plus, bien que l’information mentionnant 1 000 familles potentiellement admissibles ait abondamment circulée, il faut spécifier qu'il s'agit là d’une estimation et non d’une cible à atteindre ou à ne pas dépasser. Rappelons aussi que le nombre estimé tient compte du fait qu’il s’agit d’une aide exceptionnelle pour des situations hors du commun. Retraite Québec versera donc le SEHNSE à tous les enfants admissibles.

Les demandes sont traitées selon un processus rigoureux par une équipe médicale expérimentée. Retraite Québec étudie les demandes à l’aide des dossiers de suivis médicaux de chacun des enfants, reçus soit des parents, soit des réseaux de la Santé et de l’Éducation. La décision repose donc sur des faits documentés. Retraite Québec assure un traitement équitable à toutes les familles ayant déposé une demande.

Retraite Québec souhaite aussi informer les parents qui attendent toujours une décision que nous mettons tout en œuvre afin d’obtenir l’information qui nous permettra de rendre une décision juste, et ce, dans les meilleurs délais possibles considérant les étapes à franchir.

C’est dans un souci de limiter les démarches des parents que nous nous sommes assurés d’avoir le consentement de ces derniers pour obtenir les renseignements nécessaires par les réseaux de la Santé et de l’Éducation. Retraite Québec peut ainsi obtenir directement l’information. À cet effet, l’entière collaboration de nos partenaires mérite d’être soulignée.

Finalement, nous réaffirmons aux parents que dans le cas d’un refus, le processus prévoit que si Retraite Québec reçoit des informations médicales additionnelles, une deuxième évaluation sera réalisée. Les lettres de refus indiquent à tous les parents qu’ils peuvent en tout temps fournir de nouveaux documents précisant la réalité de l’enfant s’ils considèrent que d’autres rapports médicaux devraient être portés à l’attention de Retraite Québec. Même au-delà de cette étape, il est toujours possible pour un parent insatisfait de la réponse obtenue de demander une révision de la décision dans un délai de 90 jours.

 Bref, le SEHNSE s’adresse à des familles qui vivent des situations d’exception et hors du commun. Il s’agit d’une mesure importante et Retraite Québec s’assure de l’appliquer de façon équitable et dans le respect des critères établis.

Critères d'admissibilité

3 octobre 2016

Sept choses à savoir sur les régimes volontaires d’épargne-retraite

Votre employeur vous informe qu’il passe à l’action; il vous offre un régime volontaire d’épargne-retraite (RVER). Sa décision vous réjouit, et vous pensez qu’il sera enfin plus facile de mettre de l’argent de côté pour vos vieux jours. Mais connaissez-vous le RVER?

Voici 7 choses à savoir sur les RVER :

  1. Adhésion automatique pour les travailleurs salariés
    En tant que travailleur salarié visé par le RVER, votre adhésion à ce régime est automatique. Vous n’avez aucune démarche à faire pour vous y inscrire. C'est votre employeur qui le fera pour vous. Vous pourrez cependant renoncer à adhérer au régime ou modifier votre participation en le demandant à votre employeur. Mais attention, si vous décidez d’y renoncer, vous aurez 60 jours pour aviser votre employeur à partir de la réception de votre avis confirmant votre participation au régime.

  2. Minimum de décisions à prendre
    Des paramètres par défaut sont prévus pour limiter le nombre de décisions à prendre, par exemple au sujet du taux de cotisation et de l’option de placement dite « cycle de vie ». Cette dernière établit le niveau de risque en fonction de votre âge et est rajustée au fur et à mesure que vous vous rapprochez de la retraite.

  3. Taux de cotisation flexible
    Vous pouvez déterminer votre taux de cotisation. Toutefois, si vous ne faites aucun choix, un taux de cotisation par défaut s’appliquera. Ce taux est de 2 % du salaire brut jusqu'à la fin de 2017, de 3 % en 2018 et de 4 % à partir de 2019.

  4. Cotisations du participant accessibles en tout temps
    Vos cotisations ne sont jamais immobilisées, c'est-à-dire que vous pouvez les retirer avant la retraite. Par exemple, vous pouvez les utiliser pour vous prévaloir du régime d'accession à la propriété (RAP) ou du régime d'encouragement à l'éducation permanente (REEP) après les avoir transférées dans un REER.

    Toutefois, si votre employeur décide de cotiser aussi, ses cotisations seront immobilisées. Elles pourront être utilisées seulement à partir de 55 ans, ce qui vous procurera un revenu à la retraite.

  5. Avantages fiscaux pour les cotisants
    Les cotisations étant prélevées directement sur votre paie, vous bénéficiez immédiatement de votre économie d’impôt. Comme pour les REER, les sommes accumulées, capital et intérêts, restent à l’abri de l’impôt tant qu’elles ne seront pas retirées.

  6. Régime peu coûteux
    Le RVER est un régime peu coûteux, et les frais d’administration sont fixés par la loi et surveillés par Retraite Québec. Son caractère peu coûteux, en réduit les frais et permet ainsi d'augmenter la valeur cumulée de l'épargne-retraite.

  7. Changement d’emploi? Même RVER!
    Si vous changez d’emploi, vous pourrez conserver votre RVER et continuer à y verser des cotisations. L’objectif est que vous puissiez bénéficier encore d’un régime à moindre coût. Si vous le désirez, vous pourrez également transférer votre RVER dans un autre régime de retraite offert par votre nouvel employeur ou dans un régime de votre choix si les mesures s’y rattachant le permettent. 

En terminant, je vous invite à utiliser notre calculateur RVER pour calculer rapidement l’épargne que vous pourriez accumuler grâce à ce type de régime.

6 septembre 2016

RVER : les employeurs sont intéressés!

Les lecteurs assidus de ce blogue se souviendront sans doute que la Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite (RVER) est entrée en vigueur en juillet 2014. Le gouvernement du Québec a créé le RVER parce qu’au Québec, plus de la moitié des travailleuses et travailleurs n’ont pas de régime de retraite au travail. Pour ces personnes, il faut plus de discipline pour mettre de l’argent de côté. Le RVER vient faciliter le processus d’épargne. Mais, pour assurer le succès de sa mise en place, le rôle de l’employeur est essentiel.

À quelques semaines de la première date butoir, soit le 31 décembre prochain pour les entreprises de 20 personnes et plus, qu’en est-il de l’implantation des régimes volontaires d’épargne-retraite dans les entreprises du Québec? Bonne nouvelle! Nos statistiques indiquent que la mise en place a connu une croissance constante au cours des derniers mois.

Je vous rappelle que la Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite oblige les entreprises de plus de 5 employés qui n’offrent pas de régime de retraite à leur personnel à mettre en place un RVER. Au 30 juin 2016, pas moins de 2 226 entreprises en avaient déjà mis un en place. Le nombre de participants à un RVER a même triplé au cours de la dernière année pour atteindre 15 864.

 N’oublions pas que ces employeurs ont choisi le RVER pour ses avantages par rapport à d’autres types de régimes. À titre d’exemple, l’employeur n’est pas obligé de cotiser à un RVER. Toutefois, s’il le fait, contrairement aux cotisations qu’il verserait à un REER collectif, celles versées à un RVER sont déductibles du revenu imposable de l’entreprise et n’entraînent pas de taxe sur la masse salariale. Voilà un incitatif intéressant!

Une autre bonne nouvelle? C’est de constater que plusieurs entreprises n’ont pas attendu la date butoir avant de passer à l’action. Par leur initiative, elles contribuent déjà à bâtir une meilleure retraite à des milliers de travailleurs. Comme Retraite Québec a à cœur la sécurité financière à la retraite de la population québécoise, on ne peut faire autrement que d’en être satisfait.

Mais attention, le succès du RVER ne se limite pas spécifiquement au taux de participation des employeurs et des employés à ce régime de retraite. En effet, les entreprises pourraient plutôt choisir de mettre en place un autre type de régime, comme un régime de retraite simplifié ou un REER collectif. L’objectif, c’est d’offrir une meilleure retraite au plus grand nombre possible de travailleurs en créant une habitude d’épargne (épargner tôt et régulièrement), peu importe le type de régime.

Dans le but d’atteindre cet objectif, Retraite Québec tiendra, à la fin du mois de septembre prochain, une campagne d’information pour rappeler la date butoir et les obligations des employeurs de 20 personnes et plus qui n’offrent aucun régime d’épargne collectif.

Les entreprises visées par la loi doivent offrir un RVER au plus tard :
  • le 31 décembre 2016, pour les entreprises ayant 20 employés visés ou plus 
  • le 31 décembre 2017, pour les entreprises ayant de 10 à 19 employés visés 
  • à la date déterminée par le gouvernement, pour les entreprises ayant de 5 à 9 employés visés à leur service (pas avant 2018) 

Pour en savoir plus sur le RVER, je vous invite à consulter le www.rver.gouv.qc.ca.

6 juin 2016

Plus de 300 000 visites plus tard…

En février et en mars 2016, Retraite Québec diffusait sa campagne annuelle sur la planification financière de la retraite. Le site de la campagne a comptabilisé plus de 300 000 visites, une hausse de plus de 130 % par rapport à l’an dernier. Merci de votre participation en si grand nombre! Cette hausse d’achalandage de notre site Web montre assurément que la planification financière de la retraite devient un sujet de plus en plus chaud.

Bien que Retraite Québec dresse un bilan positif de sa campagne, il est temps de s’interroger sur nos actions et nos contenus. Pourquoi? Parce qu’avec toutes les nouvelles options qui s’offrent à nous concernant la retraite, notre définition de cette dernière change et évolue. À titre d’exemple, pensons à la retraite progressive, à la possibilité de demander sa rente de retraite du Régime de rentes du Québec sans avoir cessé de travailler et à la possibilité de reporter la pension de la Sécurité de la vieillesse. Voilà des options fort intéressantes, mais qui viennent complètement bousculer la façon dont on planifie notre retraite.

Au fil du temps, Retraite Québec a diffusé pas moins de 18 campagnes dans le but de vous inciter à planifier financièrement votre retraite. Malgré tous ces efforts, le constat reste sensiblement le même : les gens planifient peu. C’est inquiétant, parce que la retraite dure de plus en plus longtemps.

Quand on vous demande pourquoi vous ne planifiez pas votre retraite, la principale raison demeure le manque d’argent. Et si la véritable raison n’était pas tant un manque d’argent, mais plutôt un manque de priorité ou d’intérêt?

Aujourd’hui, en tant que blogueur de Retraite Québec, je vous lance un défi qui n’a rien à voir avec les cubes d’énergie! Je vous propose le défi de nous aider à vous aider. Pour ce faire, j’aimerais savoir comment Retraite Québec pourrait éveiller votre intérêt dans la planification de votre retraite. Quels sont vos besoins en cette matière? Et surtout, comment entrevoyez-vous votre avenir à la retraite?

Vos commentaires seront très appréciés et alimenteront nos réflexions. Que vous le vouliez ou non et peu importe vos intentions, la retraite fait partie de la vie et c’est une étape que vous devrez franchir tôt ou tard.

8 avril 2016

Un joli prénom pour le petit dernier

Il y a quelques décennies, mes parents ont offert à ma sœur le plus beau cadeau du monde : un meilleur ami pour la vie, soit un petit frère. Ils ont choisi d’appeler leur petit dernier Frédéric, un prénom qui est aujourd’hui donné plus rarement aux enfants (seulement 42 fois en 2015).

Je dis plus rarement car, comme toute chose, la mode des prénoms évolue. Si le prénom Frédéric a longtemps été une affaire de garçon, la tendance s’est inversée. En effet, parmi les nouveau-nés depuis 2009, 747 filles s’appellent Frédérique et 610 garçons se nomment Frédéric ou Frédérick.

Si je vous parle ainsi, c’est qu’une fois par année, en avril, notre banque de prénoms est mise à jour.  Je me plais d’ailleurs à comparer cet événement annuel aux prédictions de la marmotte Fred, de Val-d'Espoir en Gaspésie : une tradition sympathique qui permet d'attirer l'attention médiatique. Bref, un sujet qui ne laisse personne indifférent.

Vous vous demandez sans doute quel est le lien entre Retraite Québec et les prénoms? Bien, sachez que Retraite Québec administre le Soutien aux enfants, une mesure importante du gouvernement du Québec pour aider financièrement les familles. C’est à partir des données recueillies pour cette allocation que nous avons établi notre liste de prénoms.

Créée en 1997, cette base de données s’appelait à l’origine Prénoms d’enfants du Québec – Outil d’interrogation. Au fil du temps, la banque de prénoms est devenue le service en ligne le plus populaire sur notre site Web : elle est consultée plus de 500 000 fois par année. Il s’agit d’une belle réussite pour une page Web gouvernementale! En raison de la très grande popularité de cette banque, nous l'avons adaptée, l’an dernier, en version mobile. Ainsi, les gens peuvent la consulter partout, en tout temps.

Depuis presque une décennie, Léa et William trônent au sommet des prénoms les plus populaires au Québec. En 2015, Emma a détrôné Léa en tête des prénoms féminins tandis que William a été rejoint au sommet par Thomas chez les garçons. Voici la liste des 15 prénoms féminins et masculins les plus populaires en 2015 :


https://www.pinterest.com/pin/409123947380427787/

La banque de prénoms est disponible sur notre site Web. Vous y trouverez tous les prénoms donnés aux enfants nés au Québec au cours des 6 dernières années.

Avez-vous des anecdotes au sujet de votre prénom? Avez-vous déjà utilisé notre banque de prénoms pour choisir celui de votre enfant? J’ai hâte de vous lire!

29 février 2016

Trop tard pour cotiser à son REER. Vraiment?

La saison des REER vient tout juste de se terminer. Vous aviez l’intention de cotiser à un REER pour réduire votre impôt pour l’année 2015? Sachez qu’il est maintenant trop tard. Vous deviez le faire avant le 29 février à minuit. Vous devrez maintenant patienter jusqu’à l’an prochain pour pouvoir profiter d’une économie d’impôt.

Je ne connais pas votre situation, mais, pour ma part, j’ai attendu à la dernière minute cette année pour cotiser à mon REER. Oui oui, vous pouvez le dire, je suis un cordonnier mal chaussé! Pourquoi avoir tant attendu? Je l’ignore. Probablement par négligence. Après tout, pourquoi cotiser à un REER aujourd’hui alors qu’on peut le faire demain?

En effet, il n’y a pas mille solutions pour cotiser à un REER : ou bien on y cotise périodiquement tout au long de l’année, ou bien on le paie en entier, en espérant bien entendu qu’on ait suffisamment d’argent.

Je peux humblement vous confirmer qu’il est beaucoup plus facile de contribuer à un REER de façon régulière que d’opter pour un investissement unique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la majorité des établissements financiers vous proposent différents plans d’épargne périodiques. Peu importe le nom qu’on leur donne, ces plans offrent à peu près tous les mêmes avantages. En voici quelques-uns :

Une bonne planification budgétaire. Vous fixez à l’avance le montant et la fréquence de vos versements selon votre capacité de payer.

Des prélèvements automatiques. L’argent est prélevé automatiquement dans votre compte et vous n’avez rien d’autre à faire. Si l’argent vous brûle les doigts, il peut s’agir d’une excellente façon de réduire vos tentations.

Des réductions d’impôt immédiates. Si vos cotisations sont prélevées directement sur la paie, vous économiserez immédiatement de l’impôt. Vous n’aurez donc plus besoin d’attendre la production de votre déclaration de revenus.

L’avantage de l’intérêt composé. Votre argent commencera à fructifier à chaque versement. Informez-vous sur la magie des intérêts composés. Les effets des intérêts composés sur vos placements pourraient sans doute vous surprendre.

Et la bonne nouvelle dans tout ça? Il reste encore 12 mois pour cotiser à votre REER pour l’année financière 2016. Pour ma part, je profiterai de 2016 pour revoir mes stratégies avec ma planificatrice financière, et, croyez-moi, l’épargne périodique en fera partie. Je ne me ferai pas avoir une deuxième année de suite!

Je vous invite aussi à faire de même parce le temps des REER, c'est maintenant et en tout temps!

22 février 2016

Cinq bons outils pour planifier votre retraite

Depuis quelques semaines, je vous casse les oreilles avec l’importance d’épargner tôt pour la retraite. J’espère que l’idée fait son chemin. Il est maintenant temps de passer à l’étape suivante et de vous proposer des outils de planification financière. Voici donc 5 outils essentiels pour planifier votre retraite.

1. Le relevé de participation et le relevé de droits 
Ces relevés vous permettent de voir les cotisations que vous avez versées à un régime d'épargne-retraite et les sommes qui pourraient vous être payées une fois à la retraite. Qu’il s’agisse du Relevé de participation au Régime de rentes du Québec ou du relevé de votre fonds de pension, consultez-les.

2. Les outils de calcul 
Je vous propose trois outils qu’offre Retraite Québec. D’abord, si vous avez 45 ans et plus, je vous suggère SimulRetraite. Cet outil de simulation des revenus à la retraite vous permet d’obtenir un portrait assez juste de ce que sera votre situation financière à la retraite. Il évalue la somme que vous pourriez recevoir des régimes de retraite publics et privés et de votre épargne personnelle. Cet outil puise à même les données inscrites à votre dossier personnel au Régime de rentes du Québec. C’est pourquoi vous devez avoir en main ou créer votre compte clicSÉQUR, afin de pourvoir vous authentifier et accéder à tous nos services en ligne.

Trop long ou trop complexe pour vous SimulRetraite? Pas de problème! Utilisez son petit frère SimulR, ça ne vous prendra que 5 petites minutes. Cet autre outil de simulation des revenus à la retraite est plus simple et accessible à tous. Sans fournir un portrait aussi précis que SimulRetraite, il tient compte des régimes publics et privés ainsi que de l’épargne personnelle. Il vous permet de vérifier si votre planification financière tient la route. Aucun identifiant clicSÉQUR n’est exigé pour SimulR.

Vous participez à un régime de retraite du secteur public? L’outil de calcul « Estimation de la rente » vous permet d’obtenir une estimation du montant de la rente à laquelle vous aurez droit à la date où vous souhaitez quitter votre emploi.

3. Les calculateurs REER et RVER 
Vous voulez savoir si ça vaut vraiment la peine d’épargner tôt; connaître l’impact du taux d’intérêt sur vos sommes investies dans un régime enregistré d’épargne retraite (REER); voir l’avantage du régime volontaire d’épargne-retraite (RVER)? Il n’y a rien de mieux qu’un outil interactif pour nous faire comprendre! Vous trouverez des calculateurs un peu partout sur le Web, mais, pour les REER, je vous propose celui de Question Retraite et pour les RVER, notre outil maison.

4. Le Web 
Une fois que vous aurez terminé la lecture de ce billet, faites vos recherches sur le Web. Pour avoir de l’information de base sur la planification financière, Internet regorge d’articles, de vidéos, de blogues, etc. Il est toujours bon de varier vos sources d’information. Mais, assurez-vous que ces sources sont objectives. 

Voici quelques suggestions. Les sites de Question Retraite et flash RetraiteQuébec regroupent les expertises de plusieurs partenaires des secteurs public et privé. Le site de l’Autorité des marchés financiers (AMF) présente, en plus des renseignements sur la retraite, de l’information sur les placements, les assurances, etc. Il propose également un volet jeunesse très intéressant. Enfin, le site de l’Institut québécois de planification financière vous permet, entre autres, de trouver un planificateur financier dans votre région.

5. Le planificateur financier 
Non, vous ne pouvez pas le traîner dans une valise ou le consulter sur le Web, mais le planificateur financier est probablement la meilleure ressource pour vous aider à planifier votre retraite. C’est un professionnel qui établira, selon certaines hypothèses reliées à votre profil, les meilleures stratégies d’épargne personnalisée. Aucun outil Web ne remplace cela. Mais attention, assurez-vous que votre planificateur financier est une personne diplômée de l'Institut québécois de planification financière. Vérifiez également auprès de l'AMF si cette personne est autorisée à exercer cette fonction.

Vous connaissez d’autres outils géniaux? Partagez-les avec nous!

15 février 2016

Planifier sa retraite en se basant sur des rumeurs: danger!

Un des dangers quand on planifie sa retraite est de baser son raisonnement sur des rumeurs. C’est vrai dans à peu près n’importe quoi, mais quand il s’agit de notre sécurité financière, il vaut mieux partir sur de bonnes bases pour éviter les mauvaises surprises.

Mythe no 1 : Le Régime de rentes du Québec ne sera plus là quand je prendrai ma retraite. 

Je comprends pourquoi certains ont pu penser cela après le krach boursier de 2008, mais, laissez-moi vous rassurer, le Régime de rentes du Québec est là pour rester.

Le Régime de rentes du Québec est en bonne santé financière, selon la dernière évaluation actuarielle au 31 décembre 2012. Autre fait rassurant : au 31 décembre 2015, la réserve du Régime s’établissait à plus de 57 milliards de dollars.

Le fait de produire des évaluations actuarielles périodiques permet aux actuaires de Retraite Québec d’effectuer un suivi rigoureux de l’évolution financière du Régime et de tenir compte des changements démographique et économique. Les actuaires travaillent d’ailleurs à la production d’une nouvelle évaluation actuarielle du Régime qui devrait être disponible au cours de l’année 2016.

Une consultation publique est aussi prévue par la Loi sur le régime de rentes du Québec au moins tous les 6 ans; les mesures nécessaires pour assurer un financement sain du Régime sont abordées à cette occasion.

Depuis 50 ans, le Régime offre aux Québécois une protection financière de base à la retraite, au décès et en cas d’invalidité.

Mythe no 2 : Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est le meilleur outil d’épargne pour ne pas payer d’impôt. 

J’ai l’impression qu’on oublie souvent le principe de base du REER. C’est relativement simple. Quand vous cotisez à un REER, votre revenu de travail est réduit de la somme investie. Comme votre revenu est diminué, l’impôt que vous avez à payer sur ce revenu est moindre.

De plus, les sommes investies dans un REER sont à l’abri de l’impôt pendant toute la période où les fonds demeurent dans le REER. Mais n’oubliez pas que vous devrez généralement payer de l’impôt lorsque vous retirerez cet argent de votre REER.

Je dis « généralement » parce qu’à la retraite notre revenu est souvent moins élevé que lorsqu’on travaillait. Toutefois, cela n’empêche aucunement que chaque somme retirée d’un REER soit imposable comme un revenu ordinaire. Donc, oui, le REER vous permet d’économiser de l’impôt MAINTENANT, mais pas indéfiniment.

Mythe no 3 : Si j’investissais moi-même l’argent versé dans mon fonds de pension et au Régime de rentes du Québec, j’aurais de meilleurs rendements. 

J’ai envie de vous dire quelque chose de bien plate : ceux qui ne participent pas à un régime de retraite collectif épargnent beaucoup moins. Certains diront que c’est parce qu’ils n’en ont pas les moyens, mais généralement la vérité est qu’il est très difficile de se créer une habitude d’épargne et qu’il est beaucoup trop facile de dépenser l’argent qu’on a dans nos poches.

Cotiser à un fonds de pension et au Régime de rentes du Québec nous oblige à une épargne systématique. Et étant donné que, dans la plupart des cas, l’employeur aussi y verse des cotisations, la somme épargnée augmente plus rapidement. De plus, ce type d’épargne (parce que, oui, les sommes accumulées dans le Régime, c’est de l’épargne) :
  • procure un rendement réel positif pour toutes les cohortes de cotisants; 
  • offre une protection contre le risque de longévité, c’est-à-dire le risque que vous surviviez à vos épargnes personnelles; 
  • offre une protection contre l’inflation, car la rente du Régime est indexée annuellement; 
  • a des frais de gestion préférentiels. 
Voilà donc 3 mythes déboulonnés, mais il y en a encore beaucoup d’autres. N’étant pas planificateur financier, je ne vous conseillerai pas sur vos stratégies d’épargne, mais je vous dirai ceci : informez-vous! Évitez-vous de mauvaises surprises. Lisez, posez des questions et rencontrez un spécialiste.

8 février 2016

Les 3 pièges à éviter quand on planifie sa retraite

La période des REER bat son plein et plusieurs d’entre nous profitent de cette période pour planifier financièrement notre retraite. On fait des calculs, on cotise à un REER et hop! l’affaire est réglée. Ah! Si c’était si simple…

Quand on planifie sa retraite, avouons-le, on est un peu paresseux. On y va avec des « à-peu-près » et des « ça devrait me donner… ». Des travers, on en a, mais voici 3 pièges à éviter quand on planifie sa retraite.
  1. Ne pas tenir compte de l’âge auquel on peut commencer à recevoir une prestation de retraite.
    Si je vous demandais à quel âge vous voulez prendre votre retraite, je suis prêt à parier que vous ne pensez pas aux sources de revenu disponibles à cet âge. Pourtant, c’est un renseignement crucial!

    La plupart des Québécois et Québécoises pensent prendre leur retraite entre 60 et 65 ans. Saviez-vous que, durant cette période, vous pouvez recevoir une rente du Régime de rentes du Québec (RRQ), mais que le reste de vos revenus doit provenir d’une rente d’un régime de retraite privé ainsi que de vos épargnes personnelles?

    C’est un pensez-y-bien! D’abord, parce que cette décision est irréversible. Ensuite, parce que lorsque vous commencez tôt à retirer des sommes des régimes de retraite, que ce soit du RRQ ou de votre régime privé, votre rente est généralement moins élevée. Pourtant, ces sommes, en plus des épargnes personnelles accumulées, doivent être suffisantes pour maintenir votre niveau de vie jusqu’à votre décès.
  2. Surestimer les sommes que l’on peut recevoir des régimes publics.
    Le Régime de rentes du Québec remplace environ 25 % des revenus sur lesquels vous aurez cotisé. Hum! j’en vois plusieurs faire le calcul mental suivant : je gagne 60 000 $, ça devrait me donner… 15 000 $. Eh bien, c’est FAUX!

    Pourquoi? Parce qu’il existe un maximum des revenus sur lesquels vous pouvez cotiser. En 2016, ce montant est de 54 900 $. Donc, la rente de retraite maximale à 65 ans est d’environ 13 000 $. De plus, il est peu probable que vous ayez cotisé toute votre vie au maximum des revenus. Enfin, comme la plupart des gens pensent prendre leur retraite AVANT 65 ans, la rente pourrait être réduite jusqu’à 36 % du montant prévu à 65 ans. Dans ce cas-ci, à 60 ans, la rente s’élèverait à moins de 8 400 $ .

    Qu’en est-il du programme fédéral de la Sécurité de la vieillesse? Le montant de base lorsque vous serez admissible à la pension de la Sécurité de la vieillesse est d’environ 6 800 $ par personne. Il existe aussi le supplément de revenu garanti, mais pour y avoir droit, votre revenu familial ne doit pas dépasser 42 000 $.
  3. Penser qu’on a la vie devant soi.
    On l’entend partout : épargner tôt c’est payant. Même si vous n’êtes plus capable de l’entendre, ça demeure vrai. Il est important d’accumuler des sommes en vue de la retraite le plus tôt possible, et ce, pour 2 raisons.

    D’abord, plus on épargne tôt, plus on accumule capital et intérêts. Ensuite, et cela on l’oublie souvent, la vie peut nous réserver de mauvaises surprises. Pensez-y. Il est bon d’avoir de l’épargne-retraite si vous avez à vous retirer du travail plus tôt que prévu parce que votre santé ne vous permet plus de travailler. Commencer tôt à épargner permet aussi de compenser les années où il vous est impossible de le faire (en cas de perte d’emploi par exemple).  

Tant qu’à faire l’exercice de planification, faisons-le correctement! Utilisez notre outil SimulR pour vous aider. Il vous permettra, de façon simple et rapide, de simuler vos revenus à la retraite. Et, pensez bien aux pièges précédemment mentionnés quand vous ferez vos calculs

1 février 2016

Cinq bonnes raisons d’épargner tôt en vue de la retraite

J’ai décidé de vous rappeler encore une fois combien il est important de commencer tôt à épargner en vue de la retraite. Pourquoi? Parce que c’est payant! Je le fais aussi pour mes nouveaux lecteurs et lectrices et les personnes qui… n’auraient pas encore compris.

Pour tous les sceptiques de ce monde, voici 5 bonnes raisons d’épargner tôt en vue de la retraite.
  1. L’effort est moins grand
    Quand on commence tôt à épargner pour la retraite, on n’a pas à mettre beaucoup d’argent de côté chaque mois. C’est la magie de l’intérêt. Un exemple? Vous épargnez 100 $ par mois dans un REER avec un taux de rendement de 3 % à compter de l’âge de 25 ans. À 60 ans, vous aurez accumulé 3 fois plus d’argent que si vous aviez commencé à 45 ans. Pour accumuler la même somme, mais en épargnant à compter de 45 ans, vous auriez à mettre de côté 325 $ chaque mois.
     
  2. Vous pouvez utiliser votre épargne-retraite comme levier financier
    Les puristes n’aimeront pas ce que je vais dire. Mais, je vous le dis quand même. L’argent que vous épargnez en vue de la retraite vous appartient et vous pouvez l’utiliser (j’ai envie d’ajouter ici le mot « intelligemment »).

    En effet, si vous avez investi dans un REER par exemple, vous pouvez vous en servir pour acheter une première maison (Régime d’accès à la propriété) ou encore pour retourner aux études (Régime d'encouragement à l'éducation permanente). Il n’y a aucun mal à utiliser vos économies en vous prévalant de ces programmes pourvu que vous remboursiez les sommes utilisées. Évidemment, plus vous commencez tôt à épargner, plus la somme que vous pourrez « rapper » ou utiliser pour vos études sera élevée.
     
  3. Choisir de se retirer progressivement du travail.
    Quand on commence jeune à épargner, on peut se donner des options afin de se retirer progressivement du marché du travail pour diverses raisons. Ainsi les sommes accumulées génèrent une marge de manœuvre rassurante.
     
  4. Les gens qui épargnent sont moins endettés.
    Je sais que ça semble évident, mais pensez-y un peu. Une personne qui prend l’habitude d’épargner dès son jeune âge surveille davantage son budget et s’occupe de ses finances. Sans être radin, avec cette habitude, on comprend vite la valeur de l’argent et on y réfléchit deux fois avant de faire des dépenses inutiles.
     
  5. Épargner, c’est gratifiant!
    Je vous mets au défi de me dire que vous n’êtes pas content de voir votre compte REER augmenter d’année en année. Non, vous n’aurez peut-être pas accumulé une grosse fortune, mais c’est l’argent que vous avez gagné en travaillant fort. Et si vous n’êtes pas d’accord avec mon commentaire, pensez-y deux secondes. Pendant que votre bidule informatique perd de la valeur et est presque désuet au bout de 5 ans, votre épargne, elle, augmente, prend de la valeur et vous offrira le plus beau cadeau possible : une retraite confortable. 
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13 janvier 2016

Avec la nouvelle année arrive Retraite Québec!

Après plusieurs mois de travail acharné, la Commission administrative des régimes de retraite et d’assurances (CARRA) et la Régie des rentes du Québec (RRQ) sont finalement regroupées en un seul organisme nommé Retraite Québec. Vous lisez donc actuellement le tout premier billet du blogue officiel de Retraite Québec.

Pour vous expliquer simplement les raisons de ce regroupement et ses objectifs, je vous propose l’infographie suivante.

Apprenez-en plus sur Retraite Québec.

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